Djon yé patroni yé ? (2021)
Voilà donc Djami que ses tantes ont envoyée dans la grande ville où tout l'effraie, naïve, passive, acceptant son destin d'esclave domestique. Elle a le malheur de s'appeler Djami comme sa patronne qui exige qu'elle change son nom : elle est devenue une autre. Sa patronne, inactive, se décharge peu à peu sur elle du soin de la maison, comme cela se pratique couramment dans la réalité. Djami devient indispensable : la servante parfaite. Elle s'occupe de tout, devançant même les ordres de aa patronne qui ne peut plus se passer d'elle. Au point de remplacer sa maîtresse dans le lit de Monsieur ? La servante est devenue maîtresse. Si Djami est devenue la servante absolue, c'est peut-être pour venger sa mère morte qui a travaillé autrefois dans cette même maison et la honte de sa naissance. Elle quitte sa patronne en dépit de ses supplications. Dans la servitude, Djami a appris à devenir Djami.
Fin des représentations de la "Légende Baoulé" (2021)
Le retour de l'épidémie en Europe a obligé les deux compagnies Deux Fois Rien (Suisse) et des Pataclowns (Bénin-Côte d'Ivoire) à annuler les dernières représentations de "La Légende Baoulé" prévues fin 2020. On ne verra plus ce beau spectacle d'ombres. Mais Fidèle Baha, Hyacinthe Brika, Anne Compagnon, Christelle Nicod et leurs collaborateurs ont tout de même donné 105 représentations et fait rêver 10 000 enfants pendant deux ans, en Suisse et en France, puis au Bénin, au Togo et en Côte d'Ivoire.
Fille de Cham (2019)
Bien avant la traite des esclaves entre l’Afrique et le Nouveau-Monde, l’esclavage se pratique déjà massivement sur le continent africain en direction des pays du Moyen-Orient et du Maghreb. Fille de cham, écrit pour Assitan Tangara et Honorine Diama (Compagnie Anw Jigi Art, Mali), est une pièce de théâtre qui traite d’un sujet toujours sensible, sinon tabou : la relation ancienne et complexe que les Africains « noirs » entretiennent avec les Africains du Nord, arabo-touaregs et les peuples du Moyen-Orient.
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